Jardins Familiaux Thann

Le frelon asiatique ou frelon à pattes jaunes : savoir le reconnaître et savoir comment réagir

Le frelon asiatique est une espèce invasive qui a été identifiée dans le Haut-Rhin en 2023 puis 2024. Vous trouverez ci-dessous l’essentiel des informations à savoir pour s’informer, le reconnaître et le signaler (flyer à télécharger en cliquant sur le bouton ci-dessous). Citoyens, habitants, parents, jardiniers, apiculteurs, viticulteurs, consommateurs de fruits, de miel, de légumes, producteurs, maraîchers, arboriculteurs, nous sommes tous concernés. Le nom de cette sous-espèce est Vespa velutina nigrithorax. On le reconnaît à ses pattes jaunes et son corps noir. Il est plus petit que le frelon européen (qui lui, est brun noir à tête rousse). Il se nourrit d’insectes, 159 espèces ont été identifiées comme faisant partie de son alimentation (papillons, araignées, etc.) ; son alimentation est composée de 38,1% d’abeilles domestiques, de 29,9% de mouches et de 19,7% de guêpes sociales. C’est un prédateur généraliste et opportuniste. Un nid de frelons asiatiques consomme environ 11 kg d’insectes en une année. En plus d’être un prédateur pour les insectes de nos régions, il abîme aussi la peau des fruits, contrairement aux guêpes. Il n’a pas de prédateur en Europe, hormis quelques oiseaux mais cela ne suffit pas à le réguler. La viticulture, l’apiculture, l’arboriculture et le maraîchage sont donc impactés et vont l’être de plus en plus dans les années à venir. Il est arrivé en Europe en 2004 dans des poteries bonzaï. En 2024, 83 nids ont été détectés dans le Haut-Rhin, dernier département français à être touché. Il a un cycle annuel de vie. La reine construit en environ 40 jours au tout début du printemps, un nid primaire de la taille d’un pamplemousse, sur des constructions humaines (cabanons, garages, nichoirs, mais aussi plaques d’égout – les nids primaires peuvent être enterrés), souvent près de massifs en fleurs (Camellia, Cotoneaster). Ensuite, la colonie se déplace dans un nid secondaire qui se trouve à plus de 10 mètres de hauteur dans 70% des cas. Le nid secondaire a une entrée sur le côté. Il mesure environ 80 cm de diamètre et a une forme de poire. Il y a 1000 à 2000 frelons par nid, et 10000 à 15000 individus par saison dans un seul nid secondaire. Il est primordial de rechercher et de détruire les nids primaires (en fin de journée ou la nuit, quand la reine est à l’intérieur). Chaque nid primaire détruit permet d’éviter la constitution de nids secondaires et la propagation de frelon de manière exponentielle. Dans tous les cas, il faut le signaler sur le site https://lefrelon.com/. Il existe des méthodes de piégeage raisonné. C’est utile uniquement dans un périmètre d’un kilomètre autour d’un nid primaire qui a été détecté, et uniquement à l’aide de certains pièges sélectifs qui permettent de libérer les autres insectes, sur une durée limitée, à une certaine période de l’année et sous surveillance (pour en savoir plus : https://lefrelon.com/pieger-les-frelons-asiatiques). Le risque est de détruire d’autres insectes. Si un nid primaire est détecté, signalé puis détruit, le GDSA peut ensuite poser des pièges qui attirent les fondatrices, minimisent la capture d’autres insectes et laissent échapper les insectes que l’on ne veut pas piéger. Il ne faut pas tenter de détruire soi-même un nid secondaire (trop dangereux), il faut faire appel à des professionnels. Source : GDSA (Groupement de Défense Sanitaire Apicole de la région Grand Est), https://gdsa-grand-est.fr/identification-vespa-velutina/ Fiche d’aide à l’identification : Il est d’autant plus important de protéger les insectes de nos régions (abeilles, guêpes, frelon européen, etc.), qui sont déjà en déclin, en n’utilisant aucun insecticide, en semant des fleurs dans vos jardins, en laissant fleurir certains légumes, etc. Tous sont d’ailleurs très utiles au jardin et indispensables pour la pollinisation. Par exemple, la guêpe solitaire peut manger un millier de pucerons pendant sa vie, tandis que la guêpe sociale dévore les mouches et les chenilles! Si votre jardin est riche en fleurs, en arbres fruitiers et en points d’eau, les guêpes devraient moins approcher votre table de pique-nique. Merci à toutes et tous pour votre vigilance.

Les déchets au jardin

Si vous avez des déchets verts que vous ne souhaitez pas composter dans votre jardin (comme le liseron par exemple, pour éviter sa propagation, ou des branchages), vous trouverez toutes les informations sur les déchetteries d’Aspach-Michelbach et de Willer-sur-Thur ci-dessous : Voir pages 10, 11 et 12 : https://www.smtc68.fr/pdf/2025_guide%20collecte_vfinale.pdf Nous vous rappelons que vous y allez en tant qu’usager à titre privé et avec votre propre badge. Si vous n’avez pas de remorque ou de véhicule adapté, vous pouvez contacter le comité et nous pourrons vous aider : entraide et solidarité seront au rendez-vous! Il y a parfois d’autres déchets au jardin : pots en plastique, chaises de jardin cassées, outils cassés, gravats que l’on retrouve dans la terre, etc. Nous vous remercions de bien trier vos déchets selon le règlement en vigueur dans la Communauté de Communes de Thann – Carnay, et de les jeter dans la benne appropriée chez vous, ou de les apporter en déchetterie quand c’est nécessaire. Nous attirons votre attention sur le fait que le jardinage génère souvent de très petits déchets plastiques et il convient d’être vigilant et de ne pas les laisser au sol, même s’ils sont petits : ils sont dangereux pour les oiseaux et pour la petite faune du jardin (étiquettes de plants, étiquettes de semis, liens pour attacher les branches des arbustes, petit matériel de semis, étiquettes lors de l’achat de gants, d’outils, sachets de graines, etc.), et bien que petits, ils sont source de pollution du sol et de l’eau. Le mieux est encore d’utiliser moins de plastique : vous pouvez remplacer les étiquettes à semis en plastique par des bâtonnets de glace en bois, par exemple. Vous trouverez d’autres idées ici : https://troquetaplante.com/diy-fabriquer-etiquettes-semis-recup/ Merci à tous les jardiniers. Plus d’informations sur le site du Syndicat Mixte de Thann Cernay : https://www.smtc68.fr/index.html

Découvrir les plantes sauvages : le Bouillon blanc ou la Molène Bouillon blanc

Cette plante médicinale a de nombreuses vertus. Elle pousse couramment dans les zones tempérées. C’est une plante sauvage que l’on retrouve parfois dans nos jardins. Ses fleurs séchées peuvent être utilisées en infusion pour apaiser les toux et les inflammations des voies respiratoires. Elles ont des propriétés expectorantes aidant à fluidifier les sécrétions bronchiques, et adoucissantes pour la gorge. Les composés anti-inflammatoires du bouillon blanc peuvent aussi aider à apaiser les irritations et l’inflammation de l’estomac et des intestins (gastrite, colite, brûlures d’estomac, reflux). Les mucilages qu’elle contient sont des substances qui forment un gel au contact de l’eau et peuvent aider à adoucir et faciliter la digestion. Les fleurs et les feuilles séchées peuvent être infusées dans de l’eau chaude ; les feuilles fraîches ou séchées peuvent être utilisées en cataplasmes contre la congestion respiratoire. Dans votre jardin, c’est une plante sauvage qui est aussi décorative et qui peut apporter un peu d’ombre bienvenue en plein été (elle peut atteindre jusqu’à 2 mètres de hauteur). Elle fait le bonheur des abeilles et rien que pour cela, vous ne regretterez pas d’avoir conservé (ou même semé) quelques plants. En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mol%C3%ggA8ne_thapsus https://jardinierparesseux.com/2024/09/10/decouvrez-la-molene-une-beaute-sauvage-aux-vertus-multiples/ https://www.aujardin.info/plantes/bouillon-blanc.php Au premier plan : Bouillon blanc ou Molène dans un potager Fleurs de Bouillon Blanc ou Molène

Utiliser les coquilles d’œufs broyées au jardin? : on démêle le vrai du faux

Les coquilles d’œufs broyées pourraient constituer une barrière contre les limaces et enrichir le sol. Elles auraient un effet « coupant » qui empêcherait les limaces de ramper dessus, disposées tout autour de vos salades, et constitueraient aussi un engrais naturel! En réalité, après avoir testé différentes tailles de broyat (de la poudre aux petits morceaux), elles n’empêchent pas les limaces et les escargots de passer. Leur bave les protège et ils passent sans aucun problème, ça ne coupe tout simplement pas, ou bien il en faudrait des quantités énormes pour former une réelle barrière. Les coquilles d’œufs sont principalement composées de carbonate de calcium. Ce n’est pas un engrais mais elles peuvent servir à rendre un sol moins acide (c’est un amendement calcique). Il en faudrait cependant de grandes quantités pour modifier le PH d’un sol, et il faut broyer les coquilles car sans cela, elles mettent des années à se décomposer. L’idée comme quoi les coquilles d’œufs protègent contre la cloque du pêcher est aussi une légende. Elles ne sont finalement pas si utiles que ça. Mais que faire avec pour ne pas les jeter? Le mieux, si vous avez des poules, est de broyer les coquilles et de les intégrer dans leur alimentation, car elles ont besoin de calcium pour fabriquer leurs nouveaux œufs. Vous pouvez vous en servir comme d’une poudre abrasive pour nettoyer certaines surfaces. Si vous avez un lombricomposteur, la poudre de coquilles d’œufs aidera à rééquilibrer le PH (notamment si vous mettez des agrumes dans votre compost). Sinon, autant la mettre dans votre compost au jardin. Nous savons maintenant que cela peut être utile mais ce n’est pas non plus un remède miracle. Sources : https://lepotagerpermacole.fr/les-coquilles-doeufs-protegent-contre-la-cloque-du-pecher/ https://youtu.be/mJxB4mTW4lE?si=uZIqXnJDgq17e7mm https://youtu.be/5DwhnWFtACs?si=HKWYDPoyiQdU5NQL

Nourrir les oiseaux des jardins en hiver

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) recommande de nourrir les oiseaux en hiver, en particulier lorsqu’il gèle et qu’il y a de la neige. Vous pouvez disposer des mangeoires et abreuvoirs dans votre jardin. Ils doivent être inaccessibles aux chats, à l’abri de la pluie, et nettoyés régulièrement. Vous pouvez fabriquer des mangeoires et abreuvoirs vous-même. Proposez des boules de graisse (sans filet) et des mélanges de graines adaptées, ainsi que des pommes ou poires. Ne donnez ni pain ni restes de repas. Les oiseaux sont des aillés précieux des jardiniers ; ils jouent un rôle dans la pollinisation et le contrôle des chenilles et insectes. Pour plus d’informations, consultez le site de la Ligue pour la Protection des Oiseaux : https://www.lpo.fr/qui-sommes-nous/toutes-nos-actualites/articles/actus-2022/nourrir-les-oiseaux-de-son-jardin-en-hiver Photo : Mésange bleue dans un jardin à Thann en hiver

Décorations de sapin de Noël naturelles

Vous cherchez des idées pour fabriquer des décorations de Noël avec des éléments naturels? Les branches de romarin que vous avez peut-être dans votre jardin sont idéales, surtout si vous avez un sapin en bois : elles sentent bon et ressemblent à du sapin! Si vous avez un grand romarin, vous pouvez couper quelques branches. On peut fabriquer de petites couronnes avec, ou des plus grandes, et les décorer par exemple avec des pommes de pin ou des tranches d’oranges séchées ou de pommes séchées. Petites couronnes en romarin et oranges séchées Petite couronne en romarin accrochée sur un sapin de Noël en bois Grande couronne en romarin, oranges séchées et pommes de pin

Découvrir les plantes sauvages comestibles : le pourpier

Le pourpier aime les sols remaniés et tassés, c’est pourquoi on le trouve fréquemment dans les potagers. C’est une plante méditerranéenne, mais avec le réchauffement climatique, on le trouve de plus en plus au nord. Vous l’arrachez comme une mauvaise herbe et le mettez au compost? Vous pouvez le préparer en salade ! Il a un petit goût acidulé et se marie bien avec la salade verte, les tomates, les oignons, etc. Vous pouvez également le cuisiner dans des gratins ou à la vapeur. Il a de très nombreuses vertus pour la santé, il est riche en vitamines A, B, C, E, en magnésium, calcium et fer, en protéines et en acides gras (omégas 3). Il est donc bon pour le système cardio-vasculaire, le système nerveux, et a des effets anti-inflammatoires. Tout se mange, tiges, feuilles, fleurs et graines, mais en général on le cueille plutôt avant sa floraison. Illustration : pixabay.com, image libre de droits.

Que faire en cas de présence de nid d’abeilles ou de guêpes?

Si un nid ou un essaim d’abeilles s’est installé dans votre jardin, il faut contacter un apiculteur qui viendra le récupérer. Si un nid de guêpes s’est installé dans votre jardin, il faut identifier l’espèce et évaluer la dangerosité avant toute action. Le déplacement ou la préservation du nid sont préférables à sa destruction. Malgré leur mauvaise réputation, les guêpes ne doivent plus être considérées comme nuisibles. Il faut d’abord identifier l’espèce (certaines piquent, mais pas toutes), et évaluer la dangerosité (emplacement et taille du nid, allergie du jardinier, etc.). Les guêpes communes jaunes et noires qui piquent sont minoritaires (elles représentent une guêpe sur cent). Elles font partie des insectes pollinisateurs indispensables et sont un maillon de la chaîne alimentaire. Elles sont aussi des prédateurs de pucerons, chenilles, cochenilles, etc. Elles sont une source de nourriture pour oiseaux et araignées et participent à la décomposition des matières organiques. Bien sûr, elles peuvent être dangereuses si les nids sont proches des chemins, tables et jeux pour enfants. Si le nid est suffisamment à l’écart (par exemple assez haut sur un tronc d’arbre), il faut le préserver. Des mesures de prévention peuvent être mises en place (ôter les sources de nourriture comme les fruits mûrs ou pourris, les restes de nourriture). Les personnes allergiques au venin peuvent avoir sur elles une seringue auto-injectable d’adrénaline (consultation médicale obligatoire si utilisation). Il est également possible et préférable de les faire capturer pour les déplacer dans la forêt sans les tuer. Mieux vaut faire appel à un professionnel et ne pas y toucher soi-même (risque de piqûres multiples). Elles ne réutilisent jamais le même nid d’une année sur l’autre. Elles meurent à l’automne. Si la destruction des doryphores est légalement obligatoire, car ils ne sont pas indigènes, ce n’est pas le cas des guêpes, qui peuvent d’ailleurs manger les doryphores ! Petite vidéo pour en savoir plus : cliquer ici (source : LPO). Fiche sur les guêpes et frelons (source : LPO). Il ne faut pas oublier que la population des insectes a déjà décliné de 70 à 80% en Europe. Or ils contribuent à la reproduction de 90% des plantes à fleurs, indispensables à notre survie. Ils contribuent à nourrir l’humanité. Ils pollinisent environ 1/3 des cultures destinées à notre alimentation. Ils sont à la base de nombreuses chaînes alimentaires. Leur déclin touche de façon plus ou moins directe l’ensemble du vivant (source : Muséum national d’Histoire naturelle). Source de l’image d’illustration : Pexels, licence CC0, libre d’utilisation.

Les bénéfices du foin dans le jardin

Le foin est très utile et bénéfique au potager ! Il peut s’agir de foin qui n’est plus utilisable pour les animaux (par exemple, qui a plusieurs années). Il est plus riche que la paille, quasiment tous les légumes l’apprécieront (hormis les oignons, l’ail et les échalotes qu’il ne faut pas trop pailler car ils craignent l’humidité). La paille est une tige creuse tandis que le foin est plein de nutriments. Vous trouverez de nombreuses informations ici. On trouve du foin bio chez des agriculteurs du Sundgau notamment, à environ 2,5 € la botte de 15 kg. Fraisiers paillés avec du lin et du foin

Zéro pesticide

Il est toujours bon de rappeler que les particuliers n’ont plus le droit, depuis 2019, d’acheter, de stocker et d’utiliser des pesticides (ou produits phytosanitaires) pour désherber et jardiner. C’est une très bonne mesure car ils sont toxiques pour l’eau et l’environnement, rémanents et cancérigènes. Ils sont notamment responsables du déclin des insectes pollinisateurs. Malheureusement, ils sont encore vendus dans de nombreux commerces. S’il vous en reste, il doivent absolument être rapportés en déchetterie (pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la déchetterie d’Aspach-Michelbach : https://www.smtc68.fr/aspach.html). Vous trouverez des conseils pour jardiner sans pesticide sur le site jardiner-autrement.fr.

L’influence de la Lune sur les plantes

L’attraction lunaire agit sur l’eau et provoque les marées. Elle agit donc sur les plantes car elles contiennent beaucoup d’eau. Il est judicieux de tenir compte de cette influence pour jardiner. La Lune tourne autour de la Terre, elle peut être ascendante ou descendante. Cela a une influence sur la sève qui circule dans les végétaux. En lune ascendante, la sève monte plus vite dans les tiges. Les graines germent plus vite. En lune descendante, la sève circule davantage dans les racines. Les micro-organismes du sol sont plus actifs. Les plantes supportent mieux les tailles car la sève circule moins dans les tiges. Lune ascendante : semer, récolter les légumes-feuilles, fleurs et fruits, greffer. Lune descendante : bouturer, nourrir le sol, éclaircir les semis, repiquer, planter, récolter les légumes-racines, tailler, diviser, marcotter. Livres sur le sujet : Jardinez avec la lune 2025, Thérèse Trédoulat, Rustica éditions, collection Les millésime, https://www.rusticaeditions.com/9782815321747-jardinez-avec-la-lune-2025.html Pour enfants : Je jardine avec la lune, Bénédicte Boudassou, Charlène Tong, rustikid, 63 p, 2014. Image d’illustration : Photo de Sanni Sahil sur Unsplash

Récolter et conserver ses propres graines

Il peut être avantageux de récolter et conserver ses propres graines ! C’est économique et passionnant. Lorsque vous coupez vos fruits et légumes (tomates par exemple), récupérez les graines et laissez les tremper entre 24 et 72h dans de l’eau froide pour décoller la pulpe. Égouttez-les dans une passoire fine et rincez pour enlevez la pulpe restante. Faites sécher les graines sur un torchon, puis une fois bien sèches, rangez-les dans des petits sachets en papier étiquetés, à l’abri de l’humidité et de la lumière et à température constante. Vous pourrez les semer l’année suivante. Pour les fèves, haricots, pois, laissez sécher des gousses sur place et récoltez les graines lorsque la gousse commence à s’ouvrir. Attention à utiliser des semences issues de l’agriculture biologique, pour les légumes dont vous souhaitez collecter les graines, afin que celles-ci ne soient pas stériles ! Vous en trouverez par exemple chez Germinance ou à la Ferme de Sainte-Marthe, mais aussi chez des petits producteurs locaux. Pour ranger les sachets de graines, nous avons récupéré et peint des anciennes boîtes en carton dans lesquelles sont vendus les sachets de pâté pour chat : elles sont solides et à la bonne taille. Un petit coup de peinture et elles se transforment en boîtes de rangement pour les graines. Petits sachets en papier kraft pour ranger et conserver ses graines du jardin Boîte en carton récupérée pour ranger les sachets de graines (ancienne boîte de pâté pour chat)

Quenouilles de lavande

Avec les tiges et les fleurs de lavande de votre jardin, vous pouvez réaliser de jolies quenouilles en fin d’été, qui parfumeront votre linge de maison. Elles sont décoratives et permettent de conserver les fleurs de lavande séchées. Il faut environ 1,5 m de ruban en satin de 9, 10 ou 11 mm de largeur pour réaliser une quenouille, ainsi que 38 brins de lavande (tige et fleurs). Laissez les abeilles butiner les fleurs en été et récoltez en fin d’été. Le ruban s’achète en mercerie ou en magasin de tissu. Les quenouilles sont parfois aussi appelées fuseaux de lavande. Fabrication d’une quenouille de lavande : tiges de lavande tressées avec un ruban de satin

Pailler le sol du jardin

Protéger et couvrir le sol de votre jardin par un paillage (tonte d’herbe, paille, foin, feuilles mortes, écorces, sciure, etc.) vous permet d’économiser l’eau en limitant l’évaporation. Cela limite le développement des plantes sauvages, empêche le compactage du sol lorsqu’il pleut, et limite le ruissellement. L’eau s’infiltre mieux dans le sol et la vie souterraine des micro-organismes du sol est facilitée. Les nutriments sont plus nombreux, les plantations ont une meilleure croissance. Mieux vaut cependant éviter les paillages synthétiques ; en se dégradant, ils sont responsables de la présence de nanoplastiques dans le sol et l’eau, et potentiellement dans vos plantations. Il existe des paillages naturels très variés : écorces, copeaux de bois, lin, chanvre, paille, herbe, cosses de sarasin, mais aussi tapis de paillage en laine ou en sisal, jute, ou chanvre… Ils sont biodégradables et naturels. Paillage de feuilles mortes Paillis de lin