Jardins Familiaux Thann

Que faire en cas de présence de nid d’abeilles ou de guêpes?

Si un nid ou un essaim d’abeilles s’est installé dans votre jardin, il faut contacter un apiculteur qui viendra le récupérer. Si un nid de guêpes s’est installé dans votre jardin, il faut identifier l’espèce et évaluer la dangerosité avant toute action. Le déplacement ou la préservation du nid sont préférables à sa destruction. Malgré leur mauvaise réputation, les guêpes ne doivent plus être considérées comme nuisibles. Il faut d’abord identifier l’espèce (certaines piquent, mais pas toutes), et évaluer la dangerosité (emplacement et taille du nid, allergie du jardinier, etc.). Les guêpes communes jaunes et noires qui piquent sont minoritaires (elles représentent une guêpe sur cent). Elles font partie des insectes pollinisateurs indispensables et sont un maillon de la chaîne alimentaire. Elles sont aussi des prédateurs de pucerons, chenilles, cochenilles, etc. Elles sont une source de nourriture pour oiseaux et araignées et participent à la décomposition des matières organiques. Bien sûr, elles peuvent être dangereuses si les nids sont proches des chemins, tables et jeux pour enfants. Si le nid est suffisamment à l’écart (par exemple assez haut sur un tronc d’arbre), il faut le préserver. Des mesures de prévention peuvent être mises en place (ôter les sources de nourriture comme les fruits mûrs ou pourris, les restes de nourriture). Les personnes allergiques au venin peuvent avoir sur elles une seringue auto-injectable d’adrénaline (consultation médicale obligatoire si utilisation). Il est également possible et préférable de les faire capturer pour les déplacer dans la forêt sans les tuer. Mieux vaut faire appel à un professionnel et ne pas y toucher soi-même (risque de piqûres multiples). Elles ne réutilisent jamais le même nid d’une année sur l’autre. Elles meurent à l’automne. Si la destruction des doryphores est légalement obligatoire, car ils ne sont pas indigènes, ce n’est pas le cas des guêpes, qui peuvent d’ailleurs manger les doryphores ! Petite vidéo pour en savoir plus : cliquer ici (source : LPO). Fiche sur les guêpes et frelons (source : LPO). Il ne faut pas oublier que la population des insectes a déjà décliné de 70 à 80% en Europe. Or ils contribuent à la reproduction de 90% des plantes à fleurs, indispensables à notre survie. Ils contribuent à nourrir l’humanité. Ils pollinisent environ 1/3 des cultures destinées à notre alimentation. Ils sont à la base de nombreuses chaînes alimentaires. Leur déclin touche de façon plus ou moins directe l’ensemble du vivant (source : Muséum national d’Histoire naturelle). Source de l’image d’illustration : Pexels, licence CC0, libre d’utilisation.

Pailler avec du foin

Le foin est très utile et bénéfique au potager ! Il peut s’agir de foin qui n’est plus utilisable pour les animaux (par exemple, qui a plusieurs années). Il est plus riche que la paille, quasiment tous les légumes l’apprécieront (hormis les oignons, l’ail et les échalotes qu’il ne faut pas trop pailler car ils craignent l’humidité). Vous trouverez de nombreuses informations ici. On trouve du foin bio chez des agriculteurs du Sundgau notamment, à environ 2,5 € la botte de 15 kg.

Jardiner sans pesticide

Il est toujours bon de rappeler que les particuliers n’ont plus le droit, depuis 2019, d’acheter, de stocker et d’utiliser des pesticides (ou produits phytosanitaires) pour désherber et jardiner. C’est une très bonne mesure car ils sont toxiques pour l’eau et l’environnement, rémanents et cancérigènes. Ils sont notamment responsables du déclin des insectes pollinisateurs. Malheureusement ils sont encore vendus dans de nombreux commerces. S’il vous en reste, il doivent être rapportés en déchetterie. Vous trouvez des conseils pour jardiner sans pesticide sur le site jardiner-autrement.fr.

L’influence de la Lune sur les plantes

L’attraction lunaire agit sur l’eau et provoque les marées. Elle agit donc sur les plantes car elles contiennent beaucoup d’eau. Il est judicieux de tenir compte de cette influence pour jardiner. La Lune tourne autour de la Terre, elle peut être ascendante ou descendante. Cela a une influence sur la sève qui circule dans les végétaux. En lune ascendante, la sève monte plus vite dans les tiges. Les graines germent plus vite. En lune descendante, la sève circule davantage dans les racines. Les micro-organismes du sol sont plus actifs. Les plantes supportent mieux les tailles car la sève circule moins dans les tiges. Lune ascendante : semer, récolter les légumes-feuilles, fleurs et fruits, greffer. Lune descendante : bouturer, nourrir le sol, éclaircir les semis, repiquer, planter, récolter les légumes-racines, tailler, diviser, marcotter. Livres sur le sujet : Jardinez avec la Lune 2024, Thérèse Trédoulat, Rustica éditions, collection Les millésimes, 120 p, 2023. Calendrier lunaire inclus. Pour enfants : Je jardine avec la lune, Bénédicte Boudassou, Charlène Tong, rustikid, 63 p, 2014. Image d’illustration : Photo de Sanni Sahil sur Unsplash

Récolter et conserver ses propres graines

Il peut être avantageux de récolter et conserver ses propres graines ! C’est économique et passionnant. Lorsque vous coupez vos fruits et légumes (tomates par exemple), récupérez les graines et laissez les tremper entre 24 et 72h dans de l’eau froide pour décoller la pulpe. Égouttez-les dans une passoire fine et rincez pour enlevez la pulpe restante. Faites sécher les graines sur un torchon, puis une fois bien sèches, rangez-les dans des petits sachets en papier étiquetés, à l’abri de l’humidité et de la lumière et à température constante. Vous pourrez les semer l’année suivante. Pour les fèves, haricots, pois, laissez sécher des gousses sur place et récoltez les graines lorsque la gousse commence à s’ouvrir. Attention à utiliser des semences issues de l’agriculture biologique, pour les légumes dont vous souhaitez collecter les graines, afin que celles-ci ne soient pas stériles ! Vous en trouverez par exemple chez Germinance ou à la Ferme de Sainte-Marthe, mais aussi chez des petits producteurs locaux.

Quenouilles de lavande

Avec les tiges et les fleurs de lavande de votre jardin, vous pouvez réaliser de jolies quenouilles en fin d’été, qui parfumeront votre linge de maison. Elles sont décoratives et permettent de conserver les fleurs de lavande séchées. Il faut environ 1,5 m de ruban en satin de 10 mm de largeur pour réaliser une quenouille.

Nourrir les oiseaux des jardins en hiver

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) recommande de nourrir les oiseaux en hiver, en particulier lorsqu’il gèle et qu’il y a de la neige. Vous pouvez disposer des mangeoires et abreuvoirs dans votre jardin. Ils doivent être inaccessibles aux chats, à l’abri de la pluie et nettoyés régulièrement. Vous pouvez fabriquer des mangeoires et abreuvoirs vous-même. Proposez des boules de graisse et des mélanges de graines adaptées, ainsi que des pommes ou poires. Ne donnez ni pain ni restes de repas. Les oiseaux sont des aillés précieux des jardiniers ; ils jouent un rôle dans la pollinisation et le contrôle des chenilles et insectes. Pour plus d’informations, consultez le site de la LPO. Photo : Mésange bleue dans un jardin à Thann en hiver

Exemples de paillage

Protéger votre sol par le paillage (tonte d’herbe, paille, sciure, etc.) vous permet d’économiser l’eau en limitant l’évaporation. Cela limite le développement des herbes indésirables, empêche le compactage du sol lorsqu’il pleut et limite le ruissellement. L’eau s’infiltre mieux dans le sol et la vie souterraine des micro-organismes du sol est facilitée. Les nutriments sont plus nombreux, les plantations ont une meilleure croissance. Mieux vaut éviter les paillages synthétiques ; en se dégradant, ils sont responsables de la présence de nanoplastiques dans le sol et l’eau, et potentiellement dans vos plantations. Il existe des paillages naturels très variés : écorces, copeaux de bois, lin, chanvre, paille, herbe, cosses de sarasin, mais aussi tapis de paillage en laine ou en sisal, jute, chanvre… Ils sont biodégradables et naturels. Feuilles mortes Paillis de lin