Entretien des cuves et récupérateurs d’eau avant l’hiver : vidange mi-novembre
Début novembre, il est temps de nettoyer vos cuves avant les premières gelées et avant leur vidange. Elles seront vidangées mi-novembre pour éviter les dégâts causés par les températures négatives. En hiver, le robinet doit rester en position ouvert. De la vase se forme lorsque la cuve est exposée au soleil, sauf si elle est protégée par une bâche ; il faut donc brosser les parois avant de vidanger la cuve. Merci à tous pour votre attention. Vos responsables terrain
Gelée de coing et pâtes de coing
Frottez les coings avec un linge rugueux pour enlever le duvet naturel qui les recouvre et les protège. Couper les coings en quartiers et les éplucher. Mettre la peau et les pépins dans un linge fin noué (ou gaze). Laver les morceaux de coings et les mettre à cuire à feu vif dans une bassine à confiture avec le linge noué (les pépins et la peau contiennent la pectine qui permet à la gelée de prendre) après les avoir recouverts d’eau. Les fruits doivent s’écraser facilement. Poser une passoire sur une casserole, la couvrir d’un torchon fin et propre, verser les coings et laisser égouttez tout en recueillant le jus dans la casserole pendant plusieurs heures ou jusqu’au lendemain. Le lendemain, réserver la chair des coings au frigo, mesurer le jus obtenu, le verser dans la bassine à confiture (ou casserole à fond épais), ajouter le sucre correspondant et le jus de citron. Utilisez de préférence du sucre bio non raffiné. Laver et stériliser les pots et les couvercles. Cuire la gelée avec la moitié de son poids de sucre (par exemple, pour 1 kg de jus, 500 g de sucre), et 2 jus de petits citrons jaunes bios par kg de jus. Il faut faire cuire à feu vif jusqu’au petit boulé (ce degré de cuisson du sucre est obtenu quand une goutte de sirop versée sur une assiette froide prend la consistance d’une boule de gomme). Mettre en pots immédiatement. Fermer les couvercles et retournez les pots. Laisser refroidir jusqu’au lendemain. Étiquetez les pots. Cette gelée prend une teinte jolie dorée grâce au citron. Pour faire les pâtes de fruits : Passer la pulpe des coings au moulin pour l’affiner et enlever les éventuels résidus de peau ou de pépin. Pesez la pulpe obtenue. Comptez 750 g de sucre par kg de pulpe. Cuire doucement pendant environ 2 heures en remuant constamment. La pâte doit prendre une belle couleur « caramel » et être suffisamment épaisse (déshydratée). Si elle contient trop d’eau, elle ne sèchera pas suffisamment. Etaler la pâte obtenue sur des tôles ou plats rectangulaires sur 2 cm d’épaisseur environ. Protéger de la poussière et laisser sécher plusieurs jours. Les plats à lasagnes sont pratiques pour cela. Découper les pâtes de fruits en cubes de 2 à 3 cm. Les rouler dans du sucre cristallisé (pour une meilleure conservation, mais vous pouvez vous passer de cette étape si vous ne les voulez pas trop sucrées). Conservez les pâtes de fruits dans des boîtes à biscuits métalliques. Les pâtes de fruits à l’ancienne contiennent autant de sucre que de pulpe. Dans cette recette il y a volontairement un peu moins de sucre. Les pâtes de fruits risquent juste de se conserver moins longtemps, mais la plupart du temps, elles sont très vite mangées et n’ont pas le temps de moisir! Source : Vielles recettes de nos villages, confitures, pâtes de fruits, fruits à l’alcool, éditions S.A.E.P., Béatrice Dupuy, Paulette Fischer, Ingersheim, Colmar, 1984, 96 pages. Coings du verger ou du jardin Cuisson de la gelée de coings Mise en pots de la gelée de coings Pâte de coings en train de sécher Pâtes de coings roulées dans le sucre cristallisé, prêtes à être conservées et dégustées
Tomates cerises séchées
Ingrédients : 1 kg de tomates cerises, ail et aromates du jardin, sel, sucre. Préchauffez votre four à 100 °C. Laver vos tomates cerises du jardin et coupez-les en deux. Mettez les dans un saladier, ajouter deux gousses d’ail pressées, du thym séché, de l’origan séché, une cc de sel, une cs de sucre et un filet d’huile d’olive. Bien mélanger. Répartissez-les sur une plaque allant au four recouverte d’une feuille de cuisson réutilisable de préférence. Enfournez pour 3 heures à 100 degrés. A la moitié du temps, retournez délicatement les tomates. Laissez refroidir et mettez les dans un bocal. Recouvrez d’huile et fermez. Se conserve plusieurs semaines au réfrigérateur. C’est un délice sur une pizza maison.
Gratin de chou rave et côtes de bettes à cardes du jardin
Couper le chou en tranches, les éplucher et les détailler en petits morceaux. Couper les feuilles et les tiges des poirées en petits tronçons. Emincer un bel oignon jaune du jardin. Laver tous les légumes et les précuire 15 min à la cocotte minute avec un verre d’eau. Les égoutter et les placer dans un plat allant au four. Préparer la béchamel : faire fondre 50g de beurre dans une casserole, ajouter 60 g de farine, mélanger au fouet, ajouter 500 ml de lait et laisser épaissir tout en remuant. Saler, poivrer, ajouter de la noix de muscade si vous aimez. Facultatif : ajouter du lard paysan coupé en lardons. Saupoudrer d’emmental ou de comté râpé et faire gratiner au four environ 20 min. Pour une recette végane vous pouvez utiliser du lait d’amande, du beurre végétal et du fromage végétal.
Tarte graphique à la rhubarbe
Ingrédients : Pour la pâte : 200 g de farine de blé T45, 100 g de beurre, 1 pincée de sel, 2 pincées de sucre, 35 ml d’eau froide Pour la garniture : tiges de rhubarbe du jardin, 10 cs de poudre d’amandes, 6 cs de sucre en poudre Couper le beurre en petits morceaux et le laisser à température ambiante pour qu’il soit mou. Réaliser la pâte au robot pâtissier : mettre dans le bol la farine, le beurre, 1 pincée de sel, 2 pincées de sucre. Mettre en marche le robot avec l’accessoire feuille sur la vitesse 3 pendant 2 min. Lorsque la pâte prend un aspect de semoule grossière, ajouter l’eau. Augmenter sur la vitesse 4 et lorsque la pâte forme une boule, elle est prête. La pâte peut aussi être réalisée à la main. Étaler la pâte et garnir un moule à tarte garni d’une feuille de cuisson pour faciliter le démoulage (réutilisable de préférence). Piquer la pâte et répartir la poudre d’amandes. Préchauffer le four sur 180°C. Laver, essuyer, couper et disposer la rhubarbe comme sur la photo. Il faut couper des morceaux en forme de losange aussi longs que larges. Saupoudrer de sucre selon vos préférences. Cuire au four sur chaleur tournante 30 à 40 min à 180 °C.
Découvrir les plantes sauvages comestibles : le pourpier
Le pourpier aime les sols remaniés et tassés, c’est pourquoi on le trouve fréquemment dans les potagers. C’est une plante méditerranéenne, mais avec le réchauffement climatique, on le trouve de plus en plus au nord. Vous l’arrachez comme une mauvaise herbe et le mettez au compost? Vous pouvez le préparer en salade ! Il a un petit goût acidulé et se marie bien avec la salade verte, les tomates, les oignons, etc. Vous pouvez également le cuisiner dans des gratins ou à la vapeur. Il a de très nombreuses vertus pour la santé, il est riche en vitamines A, B, C, E, en magnésium, calcium et fer, en protéines et en acides gras (omégas 3). Il est donc bon pour le système cardio-vasculaire, le système nerveux, et a des effets anti-inflammatoires. Tout se mange, tiges, feuilles, fleurs et graines, mais en général on le cueille plutôt avant sa floraison. Illustration : pixabay.com, image libre de droits.
Le rendez-vous du samedi 5 octobre 2024 était réussi : merci à tous !
Notre demi-journée de travail collectif d’automne a eu lieu le samedi 5 octobre 2024 de 14h à 16h. Forte participation, motivation, bonne humeur et efficacité étaient au rendez-vous! Avec le soleil en bonus et le sol humide grâce à la pluie des jours précédents, pour nous faciliter la tâche! En un temps record (environ 1h30), toutes les allées collectives et abords des jardins ont été désherbés et les arbustes taillés. Je tiens à remercier particulièrement tous les jardiniers pour leur participation car presque tous étaient présents et cela nous a fait plaisir. De plus, plus on est nombreux et moins chacun a de travail! Merci aussi aux enfants pour leur patience pendant que les parents travaillaient. Il ont bien profité du jeu de ping-pong et de la peinture sur galets. Si vous avez d’autres idées pour les occuper la prochaine fois, n’hésitez pas à nous le dire. Merci à Pascal pour l’aller-retour à la déchèterie et le prêt de la remorque. A bientôt dans les jardins pour préparer la saison hivernale.
Atelier de peinture sur galets le samedi 14/09 entre 14h et 16h, sur le thème du jardin
L’atelier aura lieu à côté du cabanon collectif, terrain Charles Brodkorb, pour les enfants ou petits-enfants des jardiniers. Les parents peuvent venir discuter ou jardiner pendant ce temps. Cela permettra de mieux se connaître et de faire une activité sympa incluant les enfants.
Contacter notre association et s’inscrire : attention au classement automatique de notre mail de réponse dans votre dossier de « spams »
Nous avons constaté que lorsque vous effectuez la démarche d’inscription, notre mail de réponse arrive malheureusement souvent dans votre dossier « spams » ‘courriers indésirables », et vous ne la voyez pas. Veuillez donc vérifier vos spams pour pouvoir lire notre réponse. Vous pouvez ensuite signaler notre mail comme « non spam » pour que vous receviez les suivants dans votre boîte de réception. Merci de votre attention!
Que faire en cas de présence de nid d’abeilles ou de guêpes?
Si un nid ou un essaim d’abeilles s’est installé dans votre jardin, il faut contacter un apiculteur qui viendra le récupérer. Si un nid de guêpes s’est installé dans votre jardin, il faut identifier l’espèce et évaluer la dangerosité avant toute action. Le déplacement ou la préservation du nid sont préférables à sa destruction. Malgré leur mauvaise réputation, les guêpes ne doivent plus être considérées comme nuisibles. Il faut d’abord identifier l’espèce (certaines piquent, mais pas toutes), et évaluer la dangerosité (emplacement et taille du nid, allergie du jardinier, etc.). Les guêpes communes jaunes et noires qui piquent sont minoritaires (elles représentent une guêpe sur cent). Elles font partie des insectes pollinisateurs indispensables et sont un maillon de la chaîne alimentaire. Elles sont aussi des prédateurs de pucerons, chenilles, cochenilles, etc. Elles sont une source de nourriture pour oiseaux et araignées et participent à la décomposition des matières organiques. Bien sûr, elles peuvent être dangereuses si les nids sont proches des chemins, tables et jeux pour enfants. Si le nid est suffisamment à l’écart (par exemple assez haut sur un tronc d’arbre), il faut le préserver. Des mesures de prévention peuvent être mises en place (ôter les sources de nourriture comme les fruits mûrs ou pourris, les restes de nourriture). Les personnes allergiques au venin peuvent avoir sur elles une seringue auto-injectable d’adrénaline (consultation médicale obligatoire si utilisation). Il est également possible et préférable de les faire capturer pour les déplacer dans la forêt sans les tuer. Mieux vaut faire appel à un professionnel et ne pas y toucher soi-même (risque de piqûres multiples). Elles ne réutilisent jamais le même nid d’une année sur l’autre. Elles meurent à l’automne. Si la destruction des doryphores est légalement obligatoire, car ils ne sont pas indigènes, ce n’est pas le cas des guêpes, qui peuvent d’ailleurs manger les doryphores ! Petite vidéo pour en savoir plus : cliquer ici (source : LPO). Fiche sur les guêpes et frelons (source : LPO). Il ne faut pas oublier que la population des insectes a déjà décliné de 70 à 80% en Europe. Or ils contribuent à la reproduction de 90% des plantes à fleurs, indispensables à notre survie. Ils contribuent à nourrir l’humanité. Ils pollinisent environ 1/3 des cultures destinées à notre alimentation. Ils sont à la base de nombreuses chaînes alimentaires. Leur déclin touche de façon plus ou moins directe l’ensemble du vivant (source : Muséum national d’Histoire naturelle). Source de l’image d’illustration : Pexels, licence CC0, libre d’utilisation.